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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 06:44


Malgré les aléas des jours et le mensonge
Qui alourdit mes pas: j'ai confiance en Toi.
L’espérance, ce soir, se libère du songe
Et me donne l'élan à me rendre pantois. 

C’est ce soir qu’il nous faut relever les paupières
Encore éclaboussées de mascara bleu nuit,   
Déposer une fleur au bout de nos rapières
Pour tuer d'un regard, ce mal qui n'est qu'ennui.

Nous devons éclairer ainsi notre mémoire
De milliers de pixels pour décorer ce ciel.
Au bonheur de chacun levons notre ciboire
Et partons conquérir le monde existentiel. 

Etouffons-nous de ciel, de soleil et d’étoiles
Buvons jusqu'à plus soif, courrons au bout du quai.
Prenons une palette afin que sur nos toiles
S'envolent nos pensées au vent d'un tourniquet. 




Appassionata – « Tourniquet » – Décembre 2009.

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 18:35



Respire mon corps nu d’une plage déserte

A la plume frisant de ces derniers rayons

De soleil. Déferle vent de tes cheveux blonds

En mes ongles nacrés quand tu reposes offerte

 

Sur mon torse épilé. Ces voiles blanches au loin, 

Jouent des mouettes rieuses, et deux petites filles
Posent un barbecue construit de quelques grilles :

- «Sur un château de sable écroulé pour un joint

D’un petit pont de bois, feront de la fumée ».

 



 

Appassionata – « Le Pétard » – Novembre 2009.


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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 06:48

 


 

Matins abandonnés d'une plage déserte

Aux derniers rayons de soleil qui se meurent

Comme des mouettes rieuses viennent heurts.

Ces deux petites filles enveloppent leur perte 

De grandes voiles blanches. Au loin, j'entends le chant

D'un petit pont de bois berçant nos promenades.

Pour un château de sable écroulé, mes ballades

Sonneront en vos coeurs; aimons-nous mes enfants.




 

Appassionata – « Sablier (Jeu D’Ecriture) » – Novembre 2009.


Jeu d'Ecriture avec expressions imposées

une plage déserte
derniers rayons de soleil
des mouettes rieuses
deux petites filles
voiles blanches au loin
un petit pont de bois
un château de sable écroulé

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 08:20

 

"B o u t s   A r r i m é s"

 

Ma douce souffrance

A m i c a l e m e n t

Quand je me repose

Tu ressembles tant

A l'été morose

Emportant la Rance

 

"Pagaie de Ferdinand" - Saint Malo

 

Mielleuse errance

I n l a s s a b l e m e n t

Quand ma vie se pose

Vas te délectant

De mon saccharose

Aber - aberrance

 

"B o u t s   D é a r r i m é s"

 

Dans cette illusion

Tu charries mon rêve

Comme une alluvion

Au bout de ta grève

Tu m'accompagneras

Jusqu'à mon trépas.

 



Appassionata – « Aber – Aberrance » – Septembre 2009.

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 19:42

 

Le roadster mène deux êtres

Qui s’aiment moteur hurlant,

Nez au vent, sous des fenêtres.

 

Sur les chemins des ancêtres,

Ce soir dans le parc rouge-sang,

Le roadster mène deux êtres.

 

Dans un coffret pour paraître,

Ils forment un éventail blanc,

Né aux vents, sous des fenêtres.

 

L’odeur de santal fait naître

Des brouillards d’espoir. Pourtant,

Le roadster mène deux êtres.

 

Ils ont aimé pour connaître

Au moins une fois : « l’amant ».

Le roadster mène deux êtres

Naseaux souvent aux fenêtres.

 



Appassionata – « Le Roadster Des Anges » – Août 2009.



Ils ont enfilé des guêtres
Pour chevaucher l'alezan
Le roadster mène deux êtres
Nez au vent, sous des fenêtres.

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 11:31

 

 

A force de brûler le saint plaisir des dieux,

Nous nous sommes perdus aux maux des apostrophes.

Des disputes, ont jailli du volcan catastrophe

Les rougeurs de nos cœurs esseulés dans ces lieux.

 

Et les rouges-gorges chantent à qui mieux mieux.

Flûte ! J’y renonce, j’en ai marre des strophes !

Prends ma main, prends mon sein, accroche mon étoffe !

Nous ferons ensemble un double saut périlleux.

 

La vie sera belle, nous aurons des enfants.

Tu prendras du thé vert, et moi du café crème.

Nous sortirons le soir et jouirons du présent.

 

Ma folle amoureuse,  nous ferons des envieux

Juste aux frontières de l’univers extrême...

Tout çà, pour çà, car : je t’aime au fond des yeux.

 


 

Appassionata – « ... Je T’Aime Au Fond Des Yeux ... » –Mars 2009.

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